La normandie au moyen-age
Lors de l’ère des Mérovingiens, la région (n’existant toujours pas) fait alors partie de ce qu’on appelle la Neustrie. Il s’agit d’un royaume franc allant de la Loire jusqu’à L’Escaut. Les travaux d’archéologie menés dans la zone prouvent que les conditions de vie étaient extrêmement dures au 6ème siècle. Néanmoins, le contexte va par la suite s’améliorer, surtout sous le règne des rois carolingiens.
L’époque du Moyen-Âge est marquée par une nette diffusion de la religion du christianisme. En effet, cette dernière supplante alors le paganisme. Il s’agit d’un mot utilisé par les chrétiens afin de désigner la religion des personnes ni juives ni chrétiennes. Ainsi, beaucoup d’églises se construisent, tout comme les monastères (avec beaucoup qui vont connaître un futur radieux) : Jumièges, Saint-Ouen-de-Rouen, Mont-Saint-Michel ou encore Fécamp. Pour ce qui est des villes, elles sont plus rares à part Rouen. Cette dernière est extrêmement active à cette époque notamment grâce au commerce apportée par le fleuve de la Seine. D’ailleurs, la cité devient la capitale d’un territoire franc au 7ème siècle.
En comparaison à la Haute-Normandie, où les rois demeurent quelquefois, la Basse-Normandie demeure extrêmement marginalisée. D’ailleurs, au 9ème siècle, le célèbre roi des Francs Charles le Chauve, qui n’est autre que le petit-fils du célèbre Charlemagne, en laisse une part aux différents rois bretons. Ce dernier doit affronter quelque chose de beaucoup plus menaçant : les raids vikings, qui se multiplient alors à l’époque.
Les morts : une source d’informations de cette époque
Aux 6ème et 7ème siècles, l’enterrement des défunts s’effectuait en habits avec une multitude d’éléments aux alentours. Ainsi, en l’absence de textes, la fouille des cimetières est la source majeure d’informations par rapport aux personnes vivant dans le Haut Moyen- ge. L’étude approfondie des squelettes offre notamment la possibilité d’en savoir beaucoup plus sur l’apparence des morts. Les éléments de parure (dont ceux qui suivent : colliers, épingles ou autres fibules) offrent une foule d’indices sur des domaines comme le commerce et l’artisanat.
L’ère de la christianisation
La christianisation continue avec la conception accrue de cathédrales dans les villes majeures de la région. Les églises suburbaines, aux bords des routes se multiplient également.
Des paroisses voient le jour de façon continue. Les plus petites de ces dernières étaient présentes sur la plaine de la ville de Caen, tandis que l’étendue des paroisses du bocage était beaucoup plus grande. Durant l’ère carolingienne, les tombes étaient situées tout autour de l’église paroissiale.
La naissance de la normandie se fait avec les vikings
Au 9ème siècle, les bords du fleuve de la Seine et les contours de la Manche connaissent les terribles attaques Vikings. Venant de Scandinavie, les Vikings prennent leurs quartiers en Normandie. C’est seulement en 911 que Charles le Simple met un terme à ce phénomène en concédant un grand territoire au chef viking Rollon, ce dernier se convertissant au christianisme en monnaie d’échange. Voici comment la Normandie est née !
Guillaume le conquérant et le royaume anglo-normand
Rollon et ses descendants vont alors faire naître un des plus puissants États européens, dont la prospérité va s’étendre sur plus de 300 ans. La domination normande gagne ensuite l’Europe occidentale et les Pyrénées. Puis, la Normandie tombe entre les mains de la France du capétien Philippe Auguste en 1204.